Tag Archives: interview

Bonnie Maygarden

MORE ABOUT BONNIE MAYGARDEN

as I have already told you before this years VOLTA I am going to focus on Bonnie Maygarden and her works. yesterday it was the Preview Day of VOLTA12 at Markthalle and I got to visit Bonnie Maygarden ‘s gallery where she also had some of her work on display in addition to her sticker works for AESOP in the city center. I had the chance to ask Bonnie some questions and am very happy to share everything with you.
more about Bonnie Maygarden
1. What was the idea behind the artwork for AESOP?    
“I knew I wanted to create something that is conceptually in line with my current work, but would also work to draw people to the VOLTA Art Fair and the AESOP Store. In early discussions of the project what felt most interesting was creating an installation of paintings on the storefront rather than the typical digitally printed reproductions of artworks. I painted directly onto adhesive vinyl using the same process I use to create my works on canvas and paper.
I am fascinated by the role of painting in the digital age, and the way this project unexpectedly uses paintings to replace something that would usually be created digitally is conceptually consistent with with my current work. The works themselves are also meant to reference digital imagery with the use of bright colors, gradients, floating geometric shapes, trompe l’oeil, and photorealism. Playing with traditional modes of painting in a language that visually references technology allows me to explore what our expectations of contemporary images are in a digital world.”
2. How do you approach your art, meaning where do you get your inspiration from?
“I think, like many painters, that I’m inspired equally by the past and the present, and, like many painters, I am essentially making paintings about painting. I am inspired by movements in art history such as Minimalism, Photorealism, and Op Art, as well as how the visual narrative of painting has generally evolved over time. I am also interested in processes and imagery that feel seamless to our current digitally dependent culture, and I mimic elements of those aesthetics using painting.  I look at stock photography, advertisements, graffiti, photoshop filters, and the digital screen as inspiration for my work.”
more about Bonnie Maygarden
3. Do you like the AESOP products, and if so which one is your favorite?
(my favorite one is their hair and scalp rose masque.)
“I love the Fabulous Face Oil and Parsley Seed Facial Cleansing Oil.  A couple of years ago I discovered how amazing oils are as cleansers and moisturizers, these two really are fabulous!”
Bonnie Maygarden s AESOP favorites
4. Would you be interested to put your artworks on fabric and combine your art with fashion?
“Absolutely, if the right situation came along. The theme of the trompe l’oeil crumpled surfaces that runs throughout my work is meant to hit on a history of drapery in painting as well as natural phenomena of light and color.  A the same time it is also something that people want to somehow interact with. People always want to touch the paintings to understand them. The playfulness of something that is a flat pattern but looks three-dimensional is something I could certainly see being exciting to wear.”
5. Do you have a favorite fashion designer?
“I absolutely love Céline, Stella McCartney, and Alexander Wang. I am always looking to innovation in fashion and design for artistic inspiration. However, I tend to dress much more subdued than my work, lots of black and white- I leave color for paintings!”
read my previous blogpost about Bonnie Maygarden:
www.isawsomethingnice.ch/bonnie-maygarden
Bonnie Maygarden
thank you so much Bonnie for answering all my questions, too bad we could not meet in person but I am looking forward to seeing you in the US or another year in Basel.
in case you are in Basel you should come by at VOLTA12 BASEL NACHT and get your free ticket here https://www.microspec.com/tix123/eTic.cfm?code=VOLTA1216 by entering the code: SOMETHINGNICE – see you on Thursday June, 16, 2016 at 5 PM at Markthalle. X
#JFGnews ||| http://jonathanferraragallery.blogspot.com
FacebooktwittermailFacebooktwittermail

FLÂNERIES BÂLOISES

Flâneries bâloises (3) Avec Lea Zeitman, ambassadrice de la mode

Depuis quatre ans, cette jeune Bâloise fait l’inventaire des bons plans chics sur son blog, isawsomethingnice.ch. Elle nous a livré quelques-unes de ses adresses préférées.« Presque tous les jours, je pars en quête de nouveautés. À Bâle, mais aussi Zurich, Mulhouse… » Le nom du blog lancé en 2010 par Lea Zeitman affiche clairement ses intentions: isawsomethingnice (j’ai vu quelque chose de sympa). « Je voulais partager ce que je trouve bien, dans les domaines de la mode surtout, mais aussi du design, de l’art, de la beauté, du lifestyle. Contrairement à beaucoup de blogueurs, je ne parle jamais des choses que je n’aime pas… »

Fille d’une Bâloise et d’un Californien, qui se sont rencontrés dans un kibboutz israélien à la fin des années 1970, elle écrit en anglais, visant d’emblée une audience dépassant le périmètre qu’elle arpente. Depuis quelque temps déjà, elle guide les fashion bloggers du monde entier en visite dans sa ville natale. Si, à 31 ans, elle habite aujour d’hui près de la Kaserne, dans un Klein Basel moins onéreux et plus tendance, c’est une enfant de Gross Basel, qui a grandi à Gellert, secteur résidentiel du quartier St-Alban. « Ma grand-mère maternelle faisait beaucoup de choses de ses mains : elle tricotait, fabriquait des poupées, ça m’a passionnée très tôt. À 6 ans, je fabriquais des pantalons pour mon petit frère, en découpant les housses de coussins de ma mère… » Attirée par la mode et le design, elle a choisi d’étudier le second, à l’institut HyperWerk, branche de l’Université des sciences et arts appliqués. « Je ne voulais pas devenir créatrice de mode, je voulais que cela reste une passion dont je parlerais. »

Quand elle a voulu gagner sa vie, les fondateurs de la marque de vêtements Tarzan (lire ci-des- sous) l’ont embauchée, malgré son inexpérience, pour organiser leur production de coton bio, en Inde et en Chine. Puis elle a travaillé deux ans à l’accueil du cabinet des stars locales de l’architecture, Herzog & De Meuron. Un job à temps partiel, qui ajoute une belle ligne à son CV mais qui lui a surtout permis de payer son loyer pendant qu’elle développait son projet personnel : isawsomethingnice.ch. Depuis février dernier, elle s’y consacre pleinement. Malgré des propositions de plus en plus nombreuses, elle a toujours refusé la publicité, pour préserver la clarté de son blog. Elle cherche plutôt à développer des partenariats avec des marques et « pige » pour des sites de vente de cosmétiques en ligne. Depuis une paire d’années, sa notoriété va croissant, son nom fait son chemin d’un service de communication à l’autre, et elle reçoit des invitations régulières, comme à la récente « Fashion Week » d’Amsterdam. Aujourd’hui, quand elle entre pour la première fois dans une boutique, appareil photo en main, on la toise encore avec méfiance. Mais quand elle se présente, les sourires apparaissent et l’accueil se fait bien- veillant. « Récemment, au Hinterhof [NDLR : un bar branché], des ados m’ont demandé si j’étais bien la Lea Zeitman d’isawsomethingnice.ch confie-t-elle, à la fois étonnée et ravie.

Son style personnel ? « Il change tous les jours », associant grandes marques et bon marché, sac Miu Miu et bottes « à 8 € » dénichées dans les enseignes chinoises de l’avenue de Colmar, à Mulhouse, qui lui permettent de snober ses copines bâloises. Elle fréquente aussi les marchés aux puces. « Je trouverai toujours quelque chose, dans n’importe quel endroit. C’est d’ailleurs mon problème ! » Elle adaptait beaucoup de vêtements achetés en seconde main, mais le temps lui manque désormais pour faire autre chose que rapiécer ceux de son compagnon ou de son frère. Face à la demande d’un cercle de plus en plus marge, les collerettes qu’elle confectionnait pour elle-même sont devenues une collection, fabriquée dans la région, vendue à Bâle et aux États-Unis. Son inventaire permanent met en avant le « swiss design » et la production des stylistes locales, qui reste souvent artisanale. « Beaucoup de créateurs de mode suisses sont formés à Bâle, à l’institut Doing Fashion, et certains ont acquis une notoriété internationale, comme Julian Zigerli et Sandro Marzo. Mais ils ne restent pas : ils s’installent à Zurich, à Paris, à Milan… Les seules choses qui sont famous à Bâle, ce sont la Fondation Beyeler, le FCB (le club de foot), Art Basel, Baselworld et Herzog & de Meuron ! » Dans la belle rue montante de Spalenberg a tout de même été créé un discret « walk of fame », comme sur Hollywood Boulevard, avec des dalles portant les noms de personnalités locales. Mais comme leur ville, leur succès reste un secret bien gardé.

Marinsel
« Voilà un vrai concept-store, souligne Lea Zeitman à propos de Marinsel. Ceux qui ont déjà tout trouveront encore quelque chose… »
Vêtements pour hommes et femmes, pour petits et grands, ceintures, lunettes, sacs, casquettes, accessoires de bureau, étuis pour téléphones et briquets : de style casual, les marques sont italiennes, scandinaves (Ganni, Won Hundred), américaines (Dusen Dusen, directement de Brooklyn et ici en exclusivité européenne), rassemblées depuis huit ans dans une des rues principales de Kleinbasel par Marianne Mumenthaler. Feldbergstrasse 10. Site internet : www.marinsel.ch

Westen
Sabina Jäger et Angelina Sandri sont deux créatrices de mode. Depuis deux ans, elles travaillent au sous-sol de leur propre boutique, dans le quartier de St Johann. Le centre-ville est à dix minutes à pied, mais on ne vient pas par hasard. Les affranchies trouvent là les créations des deux Bâloises – des exemplaires souvent uniques, comme l’étonnant imperméable imaginé par Sabina, vendu 290 FS – mais aussi des vêtements et accessoires d’autres créateurs, locaux (comme les collerettes de Lea Zeitman) ou lointains, ainsi que des articles de seconde main, l’occasion n’étant pas réservée au bas de gamme outre-Rhin. Mülhauserstrasse 55. Site internet : www.westen-store.ch

Riviera
Ouverte en 2006 par la francophone Andrea Otto, cette boutique propose vêtements pour elle et lui, bijoux fantaisies, chaussures et accessoires, conçus par des créateurs locaux ou européens, connus ou méconnus. Le panier moyen des clientes se situe entre 100 et 250 FS. Feldbergstrasse 43. Site internet : www.baslerriviera.ch

Taktil Work/Shop
La vente de vêtements très orignaux (la patronne, Danielle Noelle Dreier-Harris, crée d’étonnants modèles transformables, « tout en un ») se double ici d’un atelier qui accueille régulièrement le public pour apprendre à fabriquer des chaussures à la main ou l’impression sur tissus, avec des spécialistes. Feldbergstrasse 39. Site internet : www.taktilworkshop.ch

Tarzan
Les Bâlois Manuel Rieder et Caesar von Däniken ont commencé par imprimer des tee-shirts pour eux- mêmes, à l’effigie du célèbre homme singe créé par Edgar Rice Burroughs. Leurs amis en ont rapi- dement voulu aussi, le cercle s’est élargi de plus en plus. La première collection a vu le jour en 2001. Aujourd’hui, la marque est présente dans toute la Suisse et possède deux boutiques, à Bâle et à Zurich (depuis 2009). Le siège, où sont conçus les vêtements, est resté à Bâle, l’impression des tissus se fait dans les environs. Si elle ne peut exporter faute d’acquisition des droits sur le nom (la variante Tarzan.ch permet apparemment de lever l’obstacle à domicile), la société s’apprête à lancer une seconde marque pour le reste de l’Europe. Rue Spalenberg, on trouve notamment les fameux tee-shirts, aux motifs nombreux, et des « hoodies » (sweat-shirts à capuche) colorés mais sobres, dont la qualité tient remarquablement dans le temps. 25 % de réduction sur présentation d’une carte d’étudiant – même française. Spalenberg 39 à Bâle. Site internet : www.tarzan.ch

La Suisse dans la poche
Lea Zeitman fait partie des « ambassadeurs » retenus par l’Office national du tourisme suisse pour son application mobile Suisse Pocket, proposée en version française depuis mars dernier. Ils sont plusieurs dizaines, aux professions variées – musicien, styliste, photographe, journaliste, directeur marketing, chef, écrivain (Joel Dicker, l’auteur de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, parle de son Genève)… –, à faire découvrir les principales attractions et trésors cachés, à proposer leurs bons plans et adresses, dans les villes où ils résident : Bâle (rangée dans la rubrique « sociable »), Berne (« culturelle»), Genève (« chic »), Lausanne, Lucerne (« sportive »), Lugano et Zurich. L’application permet aussi de recevoir automati- quement des réductions et des offres commerciales utilisables « in situ ».

Textes et photos : Olivier Brégeard

FacebooktwittermailFacebooktwittermail

make a STATEMENT

be unique, stand out, embrace yourself and feel beautiful with LARA PATRIZIA VOGT earrings! I found my special pair of statement earrings via ETSY and was able to meet the creator of these gorgeous pieces and ask her 3 questions. thank you Lara, it was wonderful to meet you!

INTERVIEW

#what inspired you to make jewelry?

Colors and large pieces of jewelry have fascinated me ever since. One day my heavenly friends asked me to create them by myself.I greatly enjoy to combine colors, to make them flow into each other. I love to feel them, smell them, honor them. For me, it feels like embracing a rainbow.

And as Kandinsky said:

 “The deeper the colors become, the more strongly they call man towards the infinite, awakening in him a desire for the pure and, finally, for the supernatural.”

#what kind of materials do you use?

I use resin and polymer clay for the frames, pearls, rhinestones, self-printed images, pigments and much time and patience. I need about two hours to create one pair of earrings.

#are these unique earrings?

Yes!  As every living being is unique, all of my earrings are one of a kind.

I also love custom orders. You can choose the color of the frame, the image and the pearls or rhinestones and between pierced (stud) earrings, clip-ons or hanging earrings. The earrings are very lightweight and thus comfortable to wear. I also create necklaces and smaller earrings.

https://www.etsy.com/ch-en/shop/LaraPatriziaVogt

model: Jaswant S.
makeUp: Simone Bartschmid
styling and photography Lea Zeitman

FacebooktwittermailFacebooktwittermail

LesInRocks Magazine Interview

LesInRocks Magazine
thank you for the interview! xx

Lea Zeitman, 30 ans, styliste et blogueuse, Bâle

• Bâle en trois adjectifs : arty, agréable et pharmaceutique.

• Un lieu immanquable : la terrasse du Pfalz, près de la cathédrale Notre-Dame, pour la vue incroyable.

• Le secret le mieux gardé : la recette du célèbre Basler Läckerli (petit gâteau proche du pain d’épices).

• A faire en amoureux : traverser le Rhin en bateau.

• Le plus drôle : le Cartoonmuseum, situé à St. Alban–Vorstadt, à côté du Kunstmuseum.


• Le plus insolite : les marchés aux puces.

• Le plus romantique : le jardin botanique à côté de l’université.

• Le plus sportif : le parc St. Jakob, où joue le FC Bâle. 


• Une seule raison de visiter Bâle : pour ses musées incroyables et la foire d’art contemporain Art Basel qui se tient en juin, une des plus importantes au monde.

http://suisseinmypocket.lesinrocks.com/elegance-decalee/

FacebooktwittermailFacebooktwittermail